Notre perception a ses limites
Des collisions entre des voitures et des vélos classiques ou électriques surviennent malheureusement tous les jours sur les routes suisses. Mais quelle en est la raison? Et que pouvons-nous faire pour remédier à cette situation?
Les principaux facteurs de risque de ces accidents sont le manque de visibilité et une perception insuffisante. En raison de leur fine silhouette, les cyclistes motorisé·es ou non passent souvent inaperçu·es – non seulement de nuit, mais aussi de jour.
Cela tient au fait que notre perception est restreinte et que les utilisatrices et utilisateurs de vélo classique ou électrique ne sont pas suffisamment visibles sur la route. Souvent, nous n’avons pas conscience de ce problème lorsque nous nous déplaçons.
En voiture, vous ne voyez pas aussi bien que vous le croyez
Nous ne pouvons consciemment percevoir qu’environ trois objets par seconde. C’est pourquoi nous n’apercevons pas, ou seulement trop tard, les objets qui se trouvent à la périphérie de notre champ visuel, comme les cyclistes à vélo classique ou électrique. En cas de mauvais temps, au crépuscule ou la nuit, ce problème s’amplifie.
Par conséquent, en voiture, il est essentiel de chercher du regard les utilisatrices et utilisateurs de vélo classique ou électrique. En conduisant prudemment et en anticipant, les automobilistes verront mieux ce qui les entoure. En voiture, il est en particulier important de faire preuve de vigilance en obliquant ou en s’engageant sur la chaussée.
Jeter un rapide coup d’œil à gauche et à droite ne suffit pas. Il faut scruter les endroits où des cyclistes motorisé·es ou non pourraient se trouver, par exemple au bord de la chaussée ou à l’arrière d’une file de voitures à l’arrêt. Balayer du regard les débouchés à plusieurs reprises permet d’accroître la sécurité.